Ce dimanche 8 mars 2020, c’est la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. A cette occasion, plusieurs associations féministes comme « les Effrontées », « Osez le féminisme », « l’Union syndicale solidaire », « Attac » appellent les femmes à une journée d’action. Avec notamment la « marche des grandes gagnantes » à Paris.
C’est donc la « marche des grandes gagnantes », ce dimanche 8 mars à Paris. À l’image de « Rosie la riveteuse », un fichu rouge noué sur la tête, elle montre ses biceps. Une icône bien connue de la culture populaire américaine. Celle qui travaillait dans l’armement pendant la Seconde Guerre mondiale quand les hommes étaient au front est aujourd’hui devenue l’emblème de la lutte de toutes les femmes.
Refuser la résignation
Pour Sophie Binet, qui est en charge des droits des femmes au sein du syndicat de la CGT, « cette « marche des grandes gagnantes », c’est pour dire que les femmes refusent de se résigner. Le message, c’est un message de résistance, de combativité des femmes et c’est la raison pour laquelle nous appelons ce 8 mars à des « marches de grandes gagnantes » sur tout le territoire en tenue de travail, en tenue de « Rosie la riveteuse », pour montrer que nous sommes fortes, nous sommes fières et nous allons gagner et faire enfin entendre les revendications des femmes. »
« Stop » aux inégalités
Suzy Rojtman est la porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes (CNDF). Elle est à la tête du mouvement « On arrête toutes ». Cette militante appelle toutes les femmes à faire grève : « « On arrête toutes » parce que les femmes ont un rôle fondamental dans la société, c’est-à-dire qu’elles ont un travail salarié évidemment la plupart du temps, mais qu’aussi elles font 72% des tâches domestiques. Et donc, si les femmes s’arrêtent, la société entière s’arrête ». Un cri de colère lancé à travers les manifestations dans les rues de la capitale pour dire « stop » aux inégalités.
Source : RFI