En Guinée, le Front national de défense de la Constitution réagit à la décision de certains partis politiques membres du mouvement de participer à l’élection présidentielle prévue le 18 octobre prochain. Dans une déclaration, son coordinateur national Abdourahmane Sano estime que « de cette décision, découle naturellement leur retrait volontaire du mouvement ».
Avec notre correspondant à Conakry, Carol Valade
Ce lundi, Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, première force d’opposition, avait déposé son dossier de candidature à la Cour constitutionnelle, une décision controversée qui entérine une scission au sein de la coalition opposée au 3e mandat du président Alpha Condé.
Les débats ont été houleux et ont abouti à une déclaration sibylline sur les partis qui ont choisi de participer à l’élection présidentielle. « De cette décision découle naturellement leur retrait volontaire du mouvement » dit le FNDC.
Aliou Bah, président du Model, un parti qui a choisi le boycott, précise : « Si demain on a une manifestation au cours de laquelle ces Guinéens membres de ces partis politiques prennent part, bien entendu c’est leur droit de se battre pour leur pays et nous ne leur enlèverons pas ce droit. C’est juste que les responsables de ces partis ne peuvent plus siéger dans les instances du FNDC. »
À demi-mot, c’est l’exclusion de l’UFDG, principal parti d’opposition qui contribuait largement à l’organisation et à la mobilisation du FNDC.
Pour autant cette scission ne décourage pas Foninké Menguè, membre de la coordination nationale :
« Le combat contre le troisième mandat continue. En ce sens, le FNDC a besoin de tous les citoyens, tous les Guinéens épris de justice et de démocratie pour cet état de fait, donc encore une fois nous continuons le combat contre le troisième mandat de M. Alpha Condé et dans cette lancée nous sommes prêts à tout mettre en oeuvre pour empêcher le troisième mandat de monsieur Alpha Condé. »
Le FNDC doit annoncer en fin de semaine s’il compte ou non appeler à de nouvelles manifestations.
Dans le même temps ce mercredi 9 septembre, la Cour constitutionnelle a validée 12 candidatures sur 13 présentées, dont celle du président sortant
Source : RFI
Avec notre correspondant à Conakry, Carol Valade
Ce lundi, Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, première force d’opposition, avait déposé son dossier de candidature à la Cour constitutionnelle, une décision controversée qui entérine une scission au sein de la coalition opposée au 3e mandat du président Alpha Condé.
Les débats ont été houleux et ont abouti à une déclaration sibylline sur les partis qui ont choisi de participer à l’élection présidentielle. « De cette décision découle naturellement leur retrait volontaire du mouvement » dit le FNDC.
Aliou Bah, président du Model, un parti qui a choisi le boycott, précise : « Si demain on a une manifestation au cours de laquelle ces Guinéens membres de ces partis politiques prennent part, bien entendu c’est leur droit de se battre pour leur pays et nous ne leur enlèverons pas ce droit. C’est juste que les responsables de ces partis ne peuvent plus siéger dans les instances du FNDC. »
À demi-mot, c’est l’exclusion de l’UFDG, principal parti d’opposition qui contribuait largement à l’organisation et à la mobilisation du FNDC.
Pour autant cette scission ne décourage pas Foninké Menguè, membre de la coordination nationale :
« Le combat contre le troisième mandat continue. En ce sens, le FNDC a besoin de tous les citoyens, tous les Guinéens épris de justice et de démocratie pour cet état de fait, donc encore une fois nous continuons le combat contre le troisième mandat de M. Alpha Condé et dans cette lancée nous sommes prêts à tout mettre en oeuvre pour empêcher le troisième mandat de monsieur Alpha Condé. »
Le FNDC doit annoncer en fin de semaine s’il compte ou non appeler à de nouvelles manifestations.
Dans le même temps ce mercredi 9 septembre, la Cour constitutionnelle a validée 12 candidatures sur 13 présentées, dont celle du président sortant
Source : RFI