En Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel a validé ce lundi 14 septembre la candidature du président sortant Alassane Ouattara à un nouveau mandat. Celles de Guillaume Soro et Laurent Gbagbo sont en revanche déclarées irrecevables.
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Quarante-quatre dossiers avaient été déposés et le Conseil constitutionnel en a validé quatre, dont celui du président Ouattara. Le Conseil constitutionnel juge que la Constitution de 2016 consacre une nouvelle République et qu’elle remet par conséquent les compteurs à zéro. « Il ne peut être fait grief au candidat de briguer un nouveau mandat », ont statué les juges.
Considérant qu’en ne mentionnant pas expressis verbis, s’agissant du décompte des mandats présidentiels, que ceux exécutés sous l’empire de la précédente Constitution doivent être pris en compte pour l’application de l’article 55, il ne peut être sérieusement fait grief au président sortant, se fondant sur ce nouveau départ de la vie politique et institutionnelle (la Constitution de 2016, Ndlr), de prétendre briguer un nouveau mandat.
Mamadou Koné, président du Conseil constitutionnel
Pierre Pinto
La candidature du président du PDCI, Henry Konan Bédié, est aussi validée, tout comme celle du candidat SPI, Pascal Affi N’Guessan, et Kouadio Konan Bertin, plus connu sous ses initiales KKB, un transfuge du PDCI.
Les candidatures de Gbagbo et de Soro irrecevables
Les candidatures de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro ont été déclarées irrecevables. Laurent Gbagbo a été rayé de la liste électorale et il n’a pas signé sa déclaration de candidature. Il n’a d’ailleurs pas non plus expressément renoncé à son statut de membre de droit du Conseil constitutionnel comme ancien chef d’État. Or les membres du Conseil constitutionnel doivent démissionner six mois avant une élection pour pouvoir y candidater.
Pour Guillaume Soro, lui aussi radié de la liste électorale, le Conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent pour l’y réinscrire comme le demandaient pourtant ses avocats. La candidature d’Albert Toikeusse Mabri est aussi considérée comme irrecevable, car il n’a pas recueilli suffisamment de parrainages dans le nombre de régions requises. Celles de Mamadou Coulibaly et de Marcel Amon-Tanoh sont aussi irrecevables pour les mêmes raisons.
Source: RFI
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Quarante-quatre dossiers avaient été déposés et le Conseil constitutionnel en a validé quatre, dont celui du président Ouattara. Le Conseil constitutionnel juge que la Constitution de 2016 consacre une nouvelle République et qu’elle remet par conséquent les compteurs à zéro. « Il ne peut être fait grief au candidat de briguer un nouveau mandat », ont statué les juges.
Considérant qu’en ne mentionnant pas expressis verbis, s’agissant du décompte des mandats présidentiels, que ceux exécutés sous l’empire de la précédente Constitution doivent être pris en compte pour l’application de l’article 55, il ne peut être sérieusement fait grief au président sortant, se fondant sur ce nouveau départ de la vie politique et institutionnelle (la Constitution de 2016, Ndlr), de prétendre briguer un nouveau mandat.
Mamadou Koné, président du Conseil constitutionnel
Pierre Pinto
La candidature du président du PDCI, Henry Konan Bédié, est aussi validée, tout comme celle du candidat SPI, Pascal Affi N’Guessan, et Kouadio Konan Bertin, plus connu sous ses initiales KKB, un transfuge du PDCI.
Les candidatures de Gbagbo et de Soro irrecevables
Les candidatures de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro ont été déclarées irrecevables. Laurent Gbagbo a été rayé de la liste électorale et il n’a pas signé sa déclaration de candidature. Il n’a d’ailleurs pas non plus expressément renoncé à son statut de membre de droit du Conseil constitutionnel comme ancien chef d’État. Or les membres du Conseil constitutionnel doivent démissionner six mois avant une élection pour pouvoir y candidater.
Pour Guillaume Soro, lui aussi radié de la liste électorale, le Conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent pour l’y réinscrire comme le demandaient pourtant ses avocats. La candidature d’Albert Toikeusse Mabri est aussi considérée comme irrecevable, car il n’a pas recueilli suffisamment de parrainages dans le nombre de régions requises. Celles de Mamadou Coulibaly et de Marcel Amon-Tanoh sont aussi irrecevables pour les mêmes raisons.
Source: RFI