Mali : la CEDEAO entérine le choix du président de la transition

Le médiateur de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan est attendu à Bamako, le mercredi 23 septembre. Il doit prendre part à la cérémonie d’investiture  du président de la transition, Bah N’Daw.

Le médiateur de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan sera de nouveau en visite au Mali. Selon son programme provisoire publié sur les réseaux sociaux, le médiateur de la CEDEAO rencontrera successivement le comité de suivi, les Ambassadeurs des Etats permanents du conseil de Sécurité, de l’Union Européenne et de l’Allemagne.

Il aura également des entrevus avec les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) mais aussi et surtout avec le président de la transition, Bah N’Daw, dont-il assistera à la cérémonie de prestation de serment, le vendredi 25 septembre au CICB.

Cette présence du médiateur de la CEDEAO à la cérémonie d’investiture du président de la transition est une façon pour l’organisation sous-régionale d’entériner le choix de l’officier à la retraite. Toutefois, après la désignation du président de la transition, les demandes de la CEDEAO restent nombreuses pour la junte du CNSP.

Il s’agit de la  libération des personnalités civiles et militaires détenues de façon extrajudiciaire ; dissolution du CNSP ; nomination du premier ministre civil (cette fois-ci un vrai civil), de l’abrogation de l’Acte fondamental du 27 août 2020 qui fait du chef de la junte le chef de l’État du Mali; le toilettage de la Charte de la transition afin que le vice-président ne remplace pas le président de la transition en cas d’empêchement ou de démission.

L’organisation sous-régionale conditionne la levée des sanctions contre le Mali à la satisfaction de ces différentes doléances. La junte entendra-t-il de cette oreille ? Rien n’est moins sûr.

Mandeinfos.com

Articles associés