SIDIKI DIABATÉ AU CŒUR DES VIOLENCES CONJUGALES : QUAND LE CONCUBINAGE INFINI CONDUIT AU MANDAT DE DÉPÔT

Le prince de la Kora a été mis sous mandat de dépôt. Une limitation de liberté de mouvement provoquée pour des violences à l’endroit d’une fille méconnue de tous. Plus que jamais, l’heure est au « mea culpa » même si les responsabilités sont partagées.

A la surprise générale, des photos affichant une extrême barbarie sont affichées sur les réseaux sociaux. Une demoiselle originaire du Foutah Djalon dénommée Mamacita (Mariam Sow à l’état civil) serait la personne ayant subi des brimades. Choquantes, les photos font le « buzz » surtout que l’auteur des tortures serait un certain Sidiki Diabaté. L’icône de Diabatéba Music est donc au pilori par cette affaire qui va défrayer la chronique.

N’eut été l’annonce des autorités de la Transition, l’affaire SIDIKI-MAMACITA avait occupé l’arène médiatique de façon définitive ! Ce scandale aura mis en avant ce qui mine le Mali : le manque de solidarité. On peut l’attester à travers la famille des artistes qui n’a pas pris position. Même si ce fut le cas, l’opinion n’a pas eu écho d’une réaction si ce n’est la restitution suite aux concertations nationales avec la junte du CNSP. Un manque de soutien à l’endroit de la « star » de la Kora qui aura fait défaut alors qu’il faut tenir compte de la présomption d’innocence.

Aussi, il n’a été fait mention que de Mamacita. L’intimité étant ce qu’elle est, assez de non-dits déterminent les échos de ce qui se passe entre les quatre (04) murs après minuit. Si elle a prétendu être victime de sévices corporels (ce qui est bien vrai), il n’est pas exclu que son « chéri » savoure pareille inspiration à savoir le masochisme. L’artiste a été muet par rapport à MAMACITA mais l’équilibre n’est pas établi pour situer les responsabilités. Autrement dit, SIDIKI Diabaté a été exposé à un lynchage médiatique car il fut accusé tous azimuts sans que l’on ne sache le réel dessous de l’histoire. Ce qui semble être le but recherché par les auteurs du « buzz », à priori des compatriotes, qui affichent une méchanceté   égoïste contre celui qui apporte assez à la promotion du Mali. Même s’il ne doit pas faire exception à la rigueur de la loi, cette affaire a poussé la majorité à croire que Sidiki Diabaté est coupable sans jugement et sans tenir compte de la présomption d’innocence.

D’autres ont fait mention de violences conjugales alors qu’il ne faut pas omettre un détail non des moindres : Mamacita «la victime », est restée aux côtés de son « bourreau » pendant 7 longues années sans se plaindre de quoi que ce soit. Aucun acte de mariage ne les lie puisque SIDIKI n’a jamais été avec elle auprès du maire. Un simple concubinage que beaucoup apprécient sur la base d’éléments propres au mariage : il n’en est rien. C’est pourquoi il faut « mettre de l’eau dans son vin », car cette situation n’a pas fini de déballer tous ses secrets. Des échos de D. MUSIC indiquent que le fils de Toumani aurait rejoint son domicile après 24 heures de détention par le biais d’un mandat de dépôt. (Affaire à suivre donc) !



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