Né vers 1984 à Danderesso, région de Sikasso, Daouda Coulibaly était un cultivateur domicilié audit endroit. Marié et père de 7 enfants, l’inculpé était poursuivi pour « coups mortels et tentative du viol ». Ce, pour, à l’aide d’une hache, avoir tué sa femme qui refusait de satisfaire son désir sexuel. Dans son audience de cette semaine, la cour d’Assises de Bamako l’a condamné à une peine de mort.
A Danderesso, dans la région de Sikasso, un père de sept (7) enfants a prévalu la mort de sa femme que d’endurer l’insatisfaction de son désir sexuel. Les faits reprochés au cultivateur Daouda remontent à 2018, précisément le mardi 30 janvier. Ce jour, vers 5h du matin, le sieur Daouda Coulibaly a décidé de rejoindre sa femme Djénéba Coulibaly jusque dans la cuisine. Il invitait cette dernière dans leur chambre pour entretenir des rapports sexuels. Ce qu’il ne fallait pas, car Djénéba se montre non consentante. D’origine de ce refus, des rixes vont s’en suivre. Ainsi mis en colère, Daouda se saisit d’une hache avant de donner des coups sur le cou, la mâchoire et la tête de son épouse. Du coup, Djénéba Coulibaly s’écroule toute seule dans la cuisine sans moyen d’alerter les autres. Le pire, c’est que le sieur Coulibaly abandonne sa femme en prenant son vélo pour se rendre au domicile du Pasteur de l’église apostolique du village. Arrivé sur le lieu, indique-t-on dans un arrêt de la cour d’Assises de Bamako dont nous détenons une copie, il croise Adeline Sanou,la femme du pasteur. Venue de se réveiller, celle-ci s’est rendue dans les toilettes pour ses besoins naturels. À peine sortie, Adeline serait tout de suite surprise de voir Daouda figé devant elle pour vivement l’exprimer son désir d’entretenir des relations sexuelles avec elle.
Tout comme la victime Djénéba, Adeline elle aussi refuse en tentant de s’enfuir. Malgré tout, le sieur Coulibaly l’attrape par son bras avant de la terrasser en se couchant aussitôt sur elle. Dans l’arrêt de la cour, il est mentionné que face à la résistance de la femme du pasteur, Daouda la prenait par la gorge avec ses deux mains. C’était pour asphyxier cette dernière afin de satisfaire son désir sexuel. Dieu faisant les choses, la dame a pu crier fort, alertant son époux qui dormait à l’intérieur de la chambre. C’est ainsi que le pasteur a porté assistance à Adeline, frappant Daouda à la tête avec un morceau de brique. Ce geste du pasteur va permettre à Adeline de s’échapper. Les deux vont alors se réfugier dans leur chambre. Daouda qui semblait perdre toute connaissance à cause du morceau de brique s’est réveillé après, vociférant des propos blasphématoires. Peine sexuelle sur peine, il retourna alors chez lui, trouvant que son épouse Djénéba Coulibaly avait cassé la pipe. Ainsi, ces gestes de l’homme lui ont valu l’ouverture d’une enquête judiciaire. Ce qui fait que le cultivateur Daouda a été poursuivi pour « coups mortels et tentative de viol ».
Ces faits sont prévus et punis par l’article 202 du Code pénal (coups mortels) et l’article 226 (tentative de viol). Dans son audience de cette semaine, la cour d’Assises de Bamako a infligé une peine de mort contre Daouda Coulibaly.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS
A Danderesso, dans la région de Sikasso, un père de sept (7) enfants a prévalu la mort de sa femme que d’endurer l’insatisfaction de son désir sexuel. Les faits reprochés au cultivateur Daouda remontent à 2018, précisément le mardi 30 janvier. Ce jour, vers 5h du matin, le sieur Daouda Coulibaly a décidé de rejoindre sa femme Djénéba Coulibaly jusque dans la cuisine. Il invitait cette dernière dans leur chambre pour entretenir des rapports sexuels. Ce qu’il ne fallait pas, car Djénéba se montre non consentante. D’origine de ce refus, des rixes vont s’en suivre. Ainsi mis en colère, Daouda se saisit d’une hache avant de donner des coups sur le cou, la mâchoire et la tête de son épouse. Du coup, Djénéba Coulibaly s’écroule toute seule dans la cuisine sans moyen d’alerter les autres. Le pire, c’est que le sieur Coulibaly abandonne sa femme en prenant son vélo pour se rendre au domicile du Pasteur de l’église apostolique du village. Arrivé sur le lieu, indique-t-on dans un arrêt de la cour d’Assises de Bamako dont nous détenons une copie, il croise Adeline Sanou,la femme du pasteur. Venue de se réveiller, celle-ci s’est rendue dans les toilettes pour ses besoins naturels. À peine sortie, Adeline serait tout de suite surprise de voir Daouda figé devant elle pour vivement l’exprimer son désir d’entretenir des relations sexuelles avec elle.
Tout comme la victime Djénéba, Adeline elle aussi refuse en tentant de s’enfuir. Malgré tout, le sieur Coulibaly l’attrape par son bras avant de la terrasser en se couchant aussitôt sur elle. Dans l’arrêt de la cour, il est mentionné que face à la résistance de la femme du pasteur, Daouda la prenait par la gorge avec ses deux mains. C’était pour asphyxier cette dernière afin de satisfaire son désir sexuel. Dieu faisant les choses, la dame a pu crier fort, alertant son époux qui dormait à l’intérieur de la chambre. C’est ainsi que le pasteur a porté assistance à Adeline, frappant Daouda à la tête avec un morceau de brique. Ce geste du pasteur va permettre à Adeline de s’échapper. Les deux vont alors se réfugier dans leur chambre. Daouda qui semblait perdre toute connaissance à cause du morceau de brique s’est réveillé après, vociférant des propos blasphématoires. Peine sexuelle sur peine, il retourna alors chez lui, trouvant que son épouse Djénéba Coulibaly avait cassé la pipe. Ainsi, ces gestes de l’homme lui ont valu l’ouverture d’une enquête judiciaire. Ce qui fait que le cultivateur Daouda a été poursuivi pour « coups mortels et tentative de viol ».
Ces faits sont prévus et punis par l’article 202 du Code pénal (coups mortels) et l’article 226 (tentative de viol). Dans son audience de cette semaine, la cour d’Assises de Bamako a infligé une peine de mort contre Daouda Coulibaly.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS