Dans le but d’engager une lutte implacable contre la corruption et l’enrichissement illicite au Mali et ses multiples conséquences, de sensibiliser les populations pour un changement de comportement afin de renverser la tendance, la Communauté des Pratiques de Lutte Contre la Corruption (CPLC), qui a fait de cette lutte son cheval de bataille, est déterminée à enrayer le fléau. Elle a lancé la 5e édition de la semaine de la jeunesse contre la corruption, le mardi 23 février 2021 et se poursuivra jusqu’au vendredi 26 février. Le président de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite a profité de l’occasion pour attirer l’attention de tous sur le phénomène.
« Tous les maux du Mali ont pour père et mère la corruption. L’heure est très grave et la situation doit changer et toutes les branches de la société malienne doivent être des acteurs de premier plan dans cette lutte », a expliqué le président de l’OCLEI Moumouni Guindo. Selon lui, la lutte contre la corruption a été marquée par un renforcement accru du cadre juridique et institutionnel se traduisant dans une confluence de normes nationales et internationales comme la convention des Nations Unies contre la corruption, la convention de l’Union Africaine contre la corruption, le protocole de la CEDEAO contre la corruption, la constitution de 1992, le Code pénal, le Code de Procédure Pénale, la loi sur la prévention et la répression de l’enrichissement illicite et la loi du 17 mars 2016 portant loi unifiée de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, pour ne citer que celles-là. Il a ensuite inventorié les nombreux mécanismes de prévention et de répression qui ont vu le jour. Le président de l’OCLEI, Moumouni Guindo, a rappelé entre autres la Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration (CASCA), le Contrôle général des Service publics, les Inspections ministérielles, la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), le Bureau du Vérificateur général, l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite, le Comité de suivi des recommandations issues des Etats généraux sur la corruption, le Pôle économique et financier, le Pôle judiciaire spécialisé. « Malgré ces efforts, le recul du phénomène de corruption est très peu ou n’est pas perceptible du tout. Beaucoup d’études ont démontré que le phénomène persiste », déplore-t-il. Le président Guindo a remercié l’initiative de la communauté des pratiques de lutte contre la corruption pour l’organisation de ces journées afin de tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences du phénomène, de réarmer les populations contre. Quant à la présidente de la Communauté des Pratiques de Lutte contre la Corruption (CPLC), Mme Traoré Marietou Sénou, elle a expliqué que la problématique de la corruption prend de plus en plus de l’importance dans le débat public du fait de l’accroissement d’une demande sociale de plus en plus exigeante et les besoins d’une croissance économique plus inclusive et durable de notre pays. « Notre communauté ne ménagera aucun effort pour favoriser la culture de l’intégrité et la promotion des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption, notamment en milieu jeune et femme », a-t-elle dévoilé. Le représentant du ministre de la justice, Mr. Badiaga, a informé que la lutte contre la corruption et la délinquance financière est un défi cher aux plus hautes autorités de la Transition. Elle s’inscrit dans la droite ligne de la vision clairement exprimée par Bah N’DAW, Président de la Transition qui, dans son discours d’investiture, a promis, le 25 septembre 2020, une lutte implacable contre le phénomène à travers l’objectif « zéro impunité », a-t-il rappelé.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain- Mali
« Tous les maux du Mali ont pour père et mère la corruption. L’heure est très grave et la situation doit changer et toutes les branches de la société malienne doivent être des acteurs de premier plan dans cette lutte », a expliqué le président de l’OCLEI Moumouni Guindo. Selon lui, la lutte contre la corruption a été marquée par un renforcement accru du cadre juridique et institutionnel se traduisant dans une confluence de normes nationales et internationales comme la convention des Nations Unies contre la corruption, la convention de l’Union Africaine contre la corruption, le protocole de la CEDEAO contre la corruption, la constitution de 1992, le Code pénal, le Code de Procédure Pénale, la loi sur la prévention et la répression de l’enrichissement illicite et la loi du 17 mars 2016 portant loi unifiée de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, pour ne citer que celles-là. Il a ensuite inventorié les nombreux mécanismes de prévention et de répression qui ont vu le jour. Le président de l’OCLEI, Moumouni Guindo, a rappelé entre autres la Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration (CASCA), le Contrôle général des Service publics, les Inspections ministérielles, la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), le Bureau du Vérificateur général, l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite, le Comité de suivi des recommandations issues des Etats généraux sur la corruption, le Pôle économique et financier, le Pôle judiciaire spécialisé. « Malgré ces efforts, le recul du phénomène de corruption est très peu ou n’est pas perceptible du tout. Beaucoup d’études ont démontré que le phénomène persiste », déplore-t-il. Le président Guindo a remercié l’initiative de la communauté des pratiques de lutte contre la corruption pour l’organisation de ces journées afin de tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences du phénomène, de réarmer les populations contre. Quant à la présidente de la Communauté des Pratiques de Lutte contre la Corruption (CPLC), Mme Traoré Marietou Sénou, elle a expliqué que la problématique de la corruption prend de plus en plus de l’importance dans le débat public du fait de l’accroissement d’une demande sociale de plus en plus exigeante et les besoins d’une croissance économique plus inclusive et durable de notre pays. « Notre communauté ne ménagera aucun effort pour favoriser la culture de l’intégrité et la promotion des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption, notamment en milieu jeune et femme », a-t-elle dévoilé. Le représentant du ministre de la justice, Mr. Badiaga, a informé que la lutte contre la corruption et la délinquance financière est un défi cher aux plus hautes autorités de la Transition. Elle s’inscrit dans la droite ligne de la vision clairement exprimée par Bah N’DAW, Président de la Transition qui, dans son discours d’investiture, a promis, le 25 septembre 2020, une lutte implacable contre le phénomène à travers l’objectif « zéro impunité », a-t-il rappelé.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain- Mali