L’acte a été signé le 10 février dernier: Le Président du Faso, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée Nationale seront gardés de façon distincte. Le chef de l’Etat sera gardé uniquement par l’armée de terre, le premier ministre par la gendarmerie et le président de l’assemblée nationale par la police. Une dynamique nouvelle qui met fin à la sécurisation mixte de la présidence du Faso assurée il y a encore quelques semaines par la police, l’armée et la gendarmerie. Conséquences d’une telle mesure, les gendarmes qui avaient la charge de la garde rapprochée du chef du parlement libèrent le plancher pour donner pleins grades à la police, qui ne gardait que les bâtiments de la représentation nationale, pour veiller à la sécurité du président de l’assemblée nationale, qui était l’affaire des gendarmes. Interrogé par oméga média sur les raisons d’un tel réaménagement, un officier a expliqué que «c’est juste une répartition des tâches pour éviter les conflits qui existaient au sein du GSPR». La Garde de Sécurité Présidentielle ( GSPR), garde son appellation. Elle était née sur les cendres de la du défunt Regiment de Sécurité Présidentielle (RSP). La gendarmerie était le seul corps présent à la présidence, à l’assemblée nationale et au premier ministère alors que la police était présente à la présidence et à l’assemblée nationale sans avoir la pleine garde d’aucune de ces autorités.
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