Un homme a kidnappé une jeune femme dans la ville de Fès, au Maroc, a rapporté la presse locale. La victime a été séquestrée, violée et brûlée vive par son ravisseur. Elle a succombée à ses blessures au CHU de Casablanca.
Dans la ville de Fès, au Maroc, une jeune fille, Hayat, a été kidnappée, violée puis brûlée vive par son bourreau, a rapporté la presse locale. Prise en charge au sein du service des brûlés du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Casablanca, la victime a fini par succomber à ses brûlures.
Le site d’information Bladi.net a indiqué que la jeune Hayat avait été kidnappée par un individu, durant le mois de ramadan, alors qu’elle rentrait chez elle à Fès pour l’Aïd el-Fitr, depuis Casablanca où elle travaille. Enlevée de force, la jeune fille a été conduite dans une maison isolée, dans la région d’Ouled Taïeb, où elle a subi les pires sévices physiques et sexuels, avant d’être brûlée, précise-t-il.
C’est l’agresseur lui-même qu’il l’a conduite à l’hôpital, précise le média, indiquant qu’il avait prétendu que Hayat était son épouse et que ses brûlures avaient été provoquées par l’explosion d’une bouteille de gaz butane. Cependant, la victime avait livré son témoignage mettant à mal la version de son bourreau, qui a été arrêté par la police.
Les investigations des services de police de la ville de Fès ont mis en évidence la présence d’autres complices dans cet acte criminel, notamment le frère et l’épouse de l’accusé. Ils sont poursuivis par la justice pour non-assistance à personne en danger.
La semaine passée, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) marocaine avait annoncé dans un communiqué publié sa page Facebook être intervenue rapidement après le partage d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant une femme en train de subir un viol et des violences physiques. Le communiqué de la DGSN avait affirmé qu’«il s’agit d’une affaire précédemment traitée par la préfecture de police de Rabat le 8 juin 2019», précisant «que la victime est décédée le 11 juin suite à une complication de son état de santé».
Suite à une nouvelle publication de la vidéo lundi 14 juillet, le même communiqué avait indiqué que le service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Rabat avait ouvert une enquête pour déterminer l’identité d’éventuels complices, notamment d’individus qui auraient participé au viol et filmé la vidéo en question. Dans ce cadre, la police judiciaire de Rabat a arrêté huit autres individus pour leur implication présumée dans cette affaire…Suite sur sputniknews