Le président guinéen Alpha Condé a reconduit l’état d’urgence sanitaire instauré en mars contre le Covid-19 et lui permettant de maintenir des mesures exceptionnelles, a annoncé mardi soir la télévision nationale à un mois de la présidentielle.
“L’état d’urgence sanitaire est prorogé pour une nouvelle période d’un mois à compter du 16 septembre 2020 sur l’ensemble du territoire national”, dit l’ordonnance prise par le président guinéen et lue à la télévision nationale.
L’état d’urgence a été ordonné le 26 mars et reconduit depuis. Il s’est traduit par des dispositions comme la fermeture des frontières et des écoles, qui ont depuis été levées ou allégées, mais aussi par des restrictions à la vie publique et aux rassemblements.
Les défenseurs des droits humains et l’opposition ont accusé les autorités de se servir de la pandémie comme prétexte pour réprimer la contestation dans une année électorale chargée, culminant avec une présidentielle programmée le 18 octobre.
La Guinée, pays pauvre coutumier des protestations et des répressions brutales, est le théâtre depuis octobre 2019 d’une mobilisation contre un troisième mandat de M. Condé, 82 ans.
L’opposition a fait descendre des milliers de Guinéens dans la rue pour faire barrage à M. Condé. La contestation a donné lieu à des heurts. Des dizaines de civils ont été tués.
Le collectif qui mène cette contestation doit se réunir ce mercredi et annoncer la date de nouvelles manifestations.
La Guinée a déclaré officiellement 10.111 cas de contamination par le nouveau coronavirus, et 63 décès.
Source: AFP
“L’état d’urgence sanitaire est prorogé pour une nouvelle période d’un mois à compter du 16 septembre 2020 sur l’ensemble du territoire national”, dit l’ordonnance prise par le président guinéen et lue à la télévision nationale.
L’état d’urgence a été ordonné le 26 mars et reconduit depuis. Il s’est traduit par des dispositions comme la fermeture des frontières et des écoles, qui ont depuis été levées ou allégées, mais aussi par des restrictions à la vie publique et aux rassemblements.
Les défenseurs des droits humains et l’opposition ont accusé les autorités de se servir de la pandémie comme prétexte pour réprimer la contestation dans une année électorale chargée, culminant avec une présidentielle programmée le 18 octobre.
La Guinée, pays pauvre coutumier des protestations et des répressions brutales, est le théâtre depuis octobre 2019 d’une mobilisation contre un troisième mandat de M. Condé, 82 ans.
L’opposition a fait descendre des milliers de Guinéens dans la rue pour faire barrage à M. Condé. La contestation a donné lieu à des heurts. Des dizaines de civils ont été tués.
Le collectif qui mène cette contestation doit se réunir ce mercredi et annoncer la date de nouvelles manifestations.
La Guinée a déclaré officiellement 10.111 cas de contamination par le nouveau coronavirus, et 63 décès.
Source: AFP